• Un ordinateur qui me meurt à moitié dans les bras (cf. billets précédents), avec les montées d'adrénalines et l'insomnie associée ;
  • Le retour de Boston d'une de mes colocs, qui s'est donc levée à 5h du matin sous prétexte de jet-lag, alors même que je m'étais couchée après 1h ;
  • Des messages ésotériques en rapport avec la National Science Foundation et les sous qu'Advisor lui demande ;
  • Une grève des bus (la première depuis 1986) qui dure depuis une semaine maintenant, alors même que je dois aller faire une série de formalités à une vingtaine de kilomètres d'ici et que ladite série de formalités prend suffisamment de temps pour que personne n'aie envie de m'accompagner et de se tourner les pouces en attendant que j'ai fini ;
  • Une connexion internet que même ma grand-mère elle court plus vite ;
  • Et enfin ma spécialité[1] : l'explosion de plat en verre à la sortie du four. Plus précisément, l'explosion en environ 1024 morceaux et quelques échardes du plat en verre qui contenait un gigot d'agneau, avec projections de bouts de verres tranchants à un mètre, exactement deux secondes après la sortie du four (selon les modalités habituelles, je précise), et fortuitement alors que je me trouvais déjà loin du dit plat. Un gigot de foutu, un plat de foutu, une demi-heure à ramasser des bouts de verres et une soirée à me remettre du choc.

Donc maintenant c'est bon, plus la peine de faire du vaudou, j'ai eu une semaine pourrie, on arrête maintenant. Sinon, j'appelle mon papa et mon papa il est plus fort que ton papa, d'abord.[2]

Notes

[1] C'est la deuxième fois que ça m'arrive, la prochaine fois j'achète du Pyrex

[2] Traduction libre de l'expression anglaise or else