Otir commentait récemment l'esprit de grille cher aux Américains, qui ne peuvent s'empêcher de tout classifier et de tout faire rentrer dans des petites boîtes, des petites cases et des petits tableaux avec des traits bien droits, et qui lui semblait bien loin de l'approche française...

Alors pourquoi faut-il que tant de billets d'@si soient consacrés à discuter de comment étiqueter les autres (de billets) ? Pourquoi Daniel Schneidermann reçoit-il autant de demandes émanant de lecteurs qui réclament des repères, des indicateurs de sérieux des textes publiés, et s'agit-il d'une chronique, d'une observation, d'un billet d'humeur, d'une enquête, ou du chat de la voisine[1] ?

Ce qui m'ahurit le plus reste tout de même que les gens ne soient pas fichus de décider par eux-même du degré de futilité de ce qu'ils lisent.

Alors un petit rappel, vite fait : Gala, c'est futile. Crime et châtiment, beaucoup moins - et en plus ça occupe pendant plus longtemps.

Notes

[1] J'aurais pu écrire "le cul de ma grand-mère" mais je suis polie et la pauvre ne mérite pas d'être mêlée à tout ceci