American Rhapsody

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jeudi 29 novembre 2007

Manifestations, émeutes, étudiants, et recherche universitaire

Premièrement et avant toute chose, si je chope les gens de Fox News qui font croire aux Américains conservateurs (les autres ne regardent pas Fox News, ou alors par erreur, bien que les conservateurs assurent que Fox News est neutre, ce qui est une belle blague tout de même) que la France est à feu et à sang alors que bon, finalement, y a pas plus de dégâts qu'en une nuit dans Queens, je leur fait subir le même sort qu'à mes vertèbres, et ça va pas être joli.

Ceci étant, aujourd'hui, quelques mots sur la recherche.

[...]

mardi 27 novembre 2007

L4 et L5, si je vous chope...

L4, comme lombaire 4. L5, comme lombaire 5.

Des vertèbres, donc. Coincées. Dans le bas de mon dos à moi qui ne leur a rien fait. Qui faisait des efforts pour se tenir correctement à l'ordinateur, s'étirer, nager, bref, prendre soin de lui-même.

La kiné m'a remise un peu d'aplomb, mais pas trop.

Et en attendant que L4 et L5 arrêtent de faire les pépettes et rentrent dans le droit chemin, bien alignées avec leurs copines, moi, j'ai pas le droit de m'assoir. Debout, je peux, couchée, je peux, mais assise, c'est marre. Ça tombe bien, j'ai des étagères, une à la maison et une au bureau, où poser mon ordinateur portable quand je veux m'en servir. Debout.

Ce qui m'a permis de découvrir un aspect insoupçonné de ma personnalité : après une après-midi passée à taper debout sur un clavier, j'ai une incompressible envie de distribuer des coups de manuel de chimie organique. Et je m'emmerde comme un rat crevé.

samedi 17 novembre 2007

Otage, substantif masculin

A. Personne livrée ou reçue en garantie d'un accord, d'un traité. B. 1. Personne dont on s'est emparé et qui est utilisée comme moyen de pression, de chantage. 2. Personne (ou ensemble de personnes) qui dépend de quelqu'un d'autre.

source: Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales

Au vu de la définition B.2, que pensez vous de la délectation avec laquelle les commentateurs politiques, journalistes, blogueurs, interviewés et autres impétrants[1] usent et abusent du terme "prise en otage des usagers" ? Répondez en moins de trois cents[2] mots.

Sujet alternatif : les lombalgies, c'est tout de même pas très bien. Argh.

Notes

[1] j'utilise des jolis mots loin de leur sens premier si je veux, pourvu qu'ils soient jolis

[2] je rappelle cent, tout comme millevingt, est variable s'il n'est pas suivi par un autre numéral

samedi 6 octobre 2007

Rhâ j'en ai marre alors !

Je n’ai pas de mot. C’est rare. Mais c’est ainsi. Ma colère est au-delà des mots. C'est tellement insupportable, ce pays qui se croit tellement au-dessus des autres, cette nation qui estime n'avoir à apprendre de personne. Toujours ces petites remarques insidieuses qui font rire grassement l'assistance et me font, moi, grincer des dents. Tout le temps, partout, que ce soit dans les conversations autour de la fontaine à eau (« Qu'est-ce que j'en sais, moi, de la politique espagnole ? Pourquoi elle m'intéresserait, l'Espagne ? ») ou lors d'un déjeuner (« La Suède ? Mais y a que de la neige, là-bas »), mais aussi à la télévision, dans les journaux, et, sans vergogne aucune, dans les discours politiques.

Parlons-en, des discours politiques ! Je n'ai pas de mots pour exprimer à quel point ça me dégoûte, à quel point ça me met en colère, à quel point j'étouffe de rage quand je vois des candidats à la présidentielle faire fonctionner cette démagogie crasse, et leurs électeurs chéris marcher droit dedans avec bonheur et délectation.

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jeudi 4 octobre 2007

C'est pas fini ces conneries ?

Si, comme moi, tu trouves que l'odeur dégagée par l'amendement Mariani commence à se faire franchement nauséabonde, signe-donc la pétition lancée par Charlie Hebdo et SOS Racisme.

Pour que tu réalises que ce message est extrêmement engagé à gauche, deux choses :

  • Dominique Galouzeau de Villepin a signé ladite pétition
  • J'ai eu l'occasion de discuter de la chose avec des Républicains Américains qui trouvent eux aussi la chose aberrante.

Donc bon.

mercredi 3 octobre 2007

Goodbye, Oblivion

Je comprends ce que les gens disent. C’est pénible, je n’en ai pas l’habitude. Je déteste ça. Les gens parlent, j’entends sans avoir besoin d’écouter et je comprends. C’est infernal. J’ai l’impression de me mêler de ce qui ne me regarde pas. D’ailleurs ça ne m’intéresse pas, je ne veux pas savoir. Ha, mais vraiment, parfois, je regrette l'époque bienheureuse où mon anglais était hésitant et ma compréhension de l'accent sud-californien proche de zéro.

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vendredi 21 septembre 2007

Les nerfs encore

Où l'on s'aperçoit qu'Aurélia, elle est vachement prémonitoire, comme fille, vu que j'ai raté mon permis.

Pour être allée trop lentement.

Alors qu'il n'y avait pas d'autres voitures.

Parce que moi, tu vois, je trouve ça plus intelligent de regarder autour de moi quand je conduis que de faire gaffe à mon compteur. Et quand je suis nerveuse, je vais plus doucement, pour avoir bien le temps de tout comprendre, tu vois. Et quand y a pas d'autres voitures autour de moi, je vois mal pourquoi il faudrait que je fasse attention à la fluidité du trafic, vu que le trafic, c'est moi.

Et l'examinatrice était nouvelle et elle crevait de trouille avant que je mette le contact, ce qui n'a pas aidé.

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jeudi 20 septembre 2007

Les nerfs

Alors, oui, tiens donc, ça fait un chtit moment que je n'ai plus rien tapoté sur AmRhaps.

Parce que dès que je commence à écrire, j'ai envie de passer des objets lourds et onéreux par la fenêtre. Ou des gens, peut-être. Hmm, oui, des gens. Beaucoup de gens. Ou alors de vomir. Ou de chialer. Enfin autant dire tout de suite que je suis légèrement hystérique.

Pourquoi donc ?
Attention, note avec plein de gros mots et pas beaucoup de pincettes dedans.

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vendredi 14 septembre 2007

Mais il est pas vrai, ce mec !

En ces jours tristes où la France semble se concentrer sur ses inoffensives défaites sportives plutôt que de s'effrayer de l'apogée des bas-instincts (peur de l'autre et confiance en soi nourrie par le rabaissement de l'autre) qui semble particulièrement se déchainer ses derniers temps, mon titre ne fait même pas allusion à un certain chef d'État livré avec talonnettes.

Un déjeuner avec quelques uns de mes collaborateurs m'a en effet permis d'ouvrir mes grands yeux innocents sur le conservatisme radical et bas du plafond de notre ami le skateur cinglé, qui souffre (comme c'est surprenant) d'une impopularité galopante parmi l'ensemble de la population qu'il vient à rencontrer.

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dimanche 2 septembre 2007

Un très long week-end (et toujours pas l'ombre de fiançailles)

Hahaha la série noire continue.
J'en rirais presque.
Si je n'étais pas en train d'essayer de comprendre comment il peut faire encore aussi chaud alors que c'est la nuit.

[...]

Lecture(s) du moment

Enormément de romans policiers anglais. Ecrits notamment par Dorothy Sayers et d'autres auteurs de la même époque. Accessoirement, Marguerite Duras, aussi.

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