Y a qu'a voir Giuliani[1], non content d'émailler ses discours de blagues douteuses (mais au succès assuré) sur la France, raconter dès qu'il en a l'occasion un rêve qu'il aurait fait. Alors je cite[2] :

President Sarkozy is on an airplane. He’s flying to the United States. This other airplane is coming from the United States to France. It gets perilously close to his airplane. They almost hit as they cross over the Atlantic. They get real close to each other, like this.

So you can see inside the window of Sarkozy’s plane from the other plane, and Sarkozy can see inside the window of the plane headed for France. And they all wave to each other, because they recognize each other.

Sarkozy’s in one plane. And the people going from the United States to France waving to him are Hillary Clinton, Barack Obama and John Edwards.

(APPLAUSE)

They want to go to France to figure out how they can take all those failed policies and put them in effect here in the United States…

(LAUGHTER)

Le président Sakozy est dans un avion. Il vole vers les États-Unis. Un autre avion va des États-Unis vers la France. Il s'approche dangereusement de son avion. Il se heurtent presque en traversant l'Atlantique. Ils sont vraiment très près l'un de l'autre, comme ceci.

Tellement près que l'on peut voir à l'intérieur de l'avion de Sarkozy depuis l'autre avion, et Sarkozy peut voir à l'intérieur de l'avion qui va vers la France. Et ils font tous de grands gestes de la main, parce qu'ils se sont reconnus les uns les autres.

Sarkozy est dans un avion. Et les gens qui vont des États-Unis vers la France et qui le saluent de la main sont Hillary Clinton, Barack Obama et John Edwards.

(APPLAUDISSEMENTS)

Ils veulent aller en France pour trouver un moyen de prendre toutes ces politiques qui ont échoué, et les mettre en œuvre ici aux États-Unis...

(RIRES)

Alors Rudy, mon brave petit canard à la con, on a bien compris que Sarkozy c'est ton pote parce qu'enfin, un gars a fini par comprendre qu'il fallait faire comme les États-Unis et que sinon t'es qu'un looser, mais laisse moi te dire, mon lapin à la moutarde : si tu veux Sarkozy près de toi, mais ne te gène pas, prends-le ! Surtout, prends-le, et garde-le au chaud ! Prends-le sous ton aile, Rudy, et montre-lui comment on fait pour virer les méchants étrangers, comment rendre les pauvres plus pauvres et les riches plus riches, comment refuser aux enfants une couverture santé !

Ceci est ma partitcipation au Sablier d'automne du 6 octobre 2007.

Notes

[1] Maire de New York en septembre 2001 notamment et candidat républicain à la succession du grand GiBi.

[2] Depuis une transcription d'un de ses discours, trouvée ici, mais ça pullule sur la toâle