Jusqu'à dimanche dernier, je connaissais du golf un nom : Tiger Woods et un principe : envoyer une petite balle blanche dans un trou guère plus grand qu'elle au moyen de clubs (de golf) de formes diverses et variées (« passe-moi un fer de sept !»), sur un terrain environ aussi grand que ma ville natale, recouvert d'herbe (d'où son nom de « green »), de sable, d'arbres et d'eau (mais séparément, hein, sinon ça s'appelle un sous-bois), et le tout dix-huit fois (vu la présence de dix-huit trous sur le terrain). J'avais aussi repéré que les gens biens / importants / riches étaient accompagnés d'un « caddie », un type qui porte tout le barda et murmure de temps en temps un conseil tout aussi avisé que bien senti. Là s'arrêtait l'étendue de mes connaissances golfesques (et je dois dire que je n'en souffrais guère).

C'était sans compter l'engouement américain pour ce sport (qui n'est pas ici considéré comme aussi snob qu'en France), et depuis, j'ai été initiée au « Masters Tournament ».

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