• Dans la catégorie paroles rapportées : interloquée, L. m'aborde pour me dire "Il vient de me dire que l'athéisme est la religion d'état de la France, c'est vrai ?"
  • Dans la catégorie je suis tellement adulte que j'en ai les chevilles qui éclatent : à la fin d'une réunion où nous avons pris exemple sur une base de code héritée d'un élève maintenant diplômé pour démontrer la nécessité d'établir dans le groupe des pratiques de programmation qui permettent de développer du code maintenable, sommé de donner son avis sur le sujet en cinq mots[1], "Je ne trouve pas ça très bien de dire du mal des gens derrière leur dos, c'est plus le lycée ici, alors mes cinq mots, c'est calmez-vous[2], et il vous en reste trois à préciser". Est-il vraiment besoin de préciser que nous avons beaucoup de respect pour ce désormais docteur, que nous venions de mettre en avant le fait que ses erreurs venaient de l'absence de règles dans le groupe, et que nous lui avons toujours fait savoir ce que nous pensions de son style de programmation ?
  • Dans la catégorie j'ai tellement d'expérience que je me dois de te faire partager : après une réunion (informelle) que je viens d'orchestrer, à commencer par une présentation (informelle) d'une vingtaine de minutes, "Très bonne présentation, mais tu devrais sourire plus, il y a des gens qui pourraient mal l'interpréter". Justement, la seule raison que j'avais de faire la gueule, c'est qu'il m'énervait, notamment à s'étonner qu'il n'y ait pas de bouffe (allô la Terre, les buffets, c'est pour les grands invités, par pour les réunions de groupe informelles).

Sinon :

  • Picaresque, de The Decemeberists, ben, c'est bien. Très bien. Très très bien ouhlà oui. En boucle dans mes oreilles et tout et tout.
  • La saison de la tarte au potiron est de retour, et ça, c'est une bonne nouvelle.
  • Je passe mon avancement de thèse le 24 octobre.

Notes

[1] là où nous disons deux-trois mots en français, il semblerait que les Américains en préfèrent cinq

[2] chill out dans le texte