American Rhapsody

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mercredi 16 mai 2007

On frôle l'obscurantisme

Athéisme : Une étude parue en 2006 révèle les faits suivants :

  • environ 3% des Américains disent ne pas croire en Dieu et 4% de plus sont agnostiques - à titre de comparaison, un sondage du Financial Times, qui porte ces chiffres à 4% d'athées et 14% d'agnostiques, trouve par les mêmes questions[1] 32% de chaque en France ;
  • parmi un large panel de groupes incluant Musulmans, homosexuels, immigrants récents, etc..., les Américains choisissent les athées comme « ceux qui sont les moins susceptibles de partager leurs vues sur la société américaine » et les désignent aussi comme ceux dont ils approuveraient le moins qu'ils marient épousent leurs enfants ;
  • selon un sondage de 1999, 49% des sondés étaient prêts à voter pour un candidat athée, 59% pour un candidat homosexuel, 90% pour une candidate, un candidat noir ou un candidat juif.

Féminisme : D'une part, les États-Unis sont à l'origine des mouvements féministes des années soixante de part le monde[2]. De l'autre, Giulani a fait un tollé en étant le premier Républicain candidat présidentiel à presque[3] se déclarer pro-choice.

Je crois que je n'ai pas besoin d'en dire plus.

Notes

[1] La façon de poser la question de la religion joue apparemment énormément sur ce genre de calculs

[2] Oui, le MLF est une copie du Woman's Lib

[3] Dans mon monde rose empli de fleurs colorées et de papillons qui volettent, être pro-choice, c'est penser que chaque femme a le droit de décider d'une IVG sur sa personne et que ce n'est pas moralement répréhensible, mais il n'y a pas de place pour des garde-feux dans un monde plein de fleurs qui volettent et de papillons colorés

I am not died - Je n'ai pas mouru

Comme j'ai un emploi du temps de ministre, le budget en moins, et qu'il apparaît que le travail de Doctorant-Chercheur (je capitalise si je veux) n'est certainement soumis à aucun code du travail, j'entame ce soir (avec une merveilleuse histoire de doctorants) une série de brèves sur lesquelles je ne trouve pas le temps de m'étaler autant qu'à l'habitude :

Ces petites soirées bien méritées : ou pourquoi, après une longue journée studieuse, divisée entre programmation ardue (on entend de temps à autre fuser dans le couloir de mon labo des Segmentation fault, yourself ou autres imprécations que la décence, qui a bon dos, m'interdit de retranscrire ici) en alternance avec un symposium déconcertant[1] et réunions diverses à des horaires indus, pourquoi, donc, profiter de sa soirée en, au choix, se goinfrant de glace à la vanille devant un vieux film, lisant un vieux polar anglais ou écrivant des mots qui font des phrases sur AmRhaps quand on peut soigneusement la diviser entre lessive et rédaction de specs[2] ? Hein, pourquoi ?

Notes

[1] je n'y comprends que les exposés des gens avec lesquels je travaille

[2] ou encore, spécifications, terme vague s'il en est

Lecture(s) du moment

Enormément de romans policiers anglais. Ecrits notamment par Dorothy Sayers et d'autres auteurs de la même époque. Accessoirement, Marguerite Duras, aussi.

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